Surmonter son handicap grâce à la rénovation. L’exemple de Kristel, jeune maman à la volonté de fer
Kristel est une jeune maman heureuse. Avec son compagnon et son petit garçon, elle habite une maison depuis de nombreuses années. Le jeune couple a en effet acquis la maison de ses rêves avant de fonder une famille.
Toutefois, cette ancienne maison ouvrière comporte de nombreuses marches, qui compensent des écarts de niveaux entre les différentes pièces de vie. Pas l’idéal dans la mesure où Kristel souffre d’un handicap moteur. « J’éprouvais de plus en plus de difficultés à me déplacer au sein de mon propre domicile. Cela devenait pesant. Dans un premier temps, nous avons envisagé le déménagement et l’achat d’une nouvelle maison. Néanmoins, vu mon handicap, les banques refusaient, les unes après les autres, de m’accorder un crédit hypothécaire ».
À ce refus du système bancaire s’ajoutait un lien émotionnel fort que nous entretenons avec cette maison, qui est notre premier bien et un véritable coup de cœur.
Kristel est alors coincée, inconfortable dans une maison qu’elle aime pourtant plus que tout et qu’elle ne se voit pas quitter. La situation se décante le jour où un ami architecte lui apporte un coup de pouce salvateur. « Au départ, vu les nombreuses marches et étages que comprenait notre domicile, je n’imaginais pas un seul instant entamer des travaux de rénovation. Je les imaginais bien trop conséquents, bien trop chers ! Mon ami m’a alors parlé d’une solution ; abaisser les sols du rez-de-chaussée pour remettre tout à niveau. La configuration de la maison le permettait. Ensuite, notre escalier, très étroit, empêchait l’installation d’un siège élévateur. Nous avons alors imaginé la construction d’une petite annexe, pour installer ma chambre. Petit à petit, la solution se dévoilait sous nos yeux. Notre ami architecte nous a alors remis un devis. Par la suite, c’est mon… Infirmière qui m’a parlé de la SWCS, au cours d’une discussion tout à fait banale. Tout s’est enchainé en quelques semaines à peine, c’était une période incroyable ! ».
J’ai souvent remercié la vie d’avoir mis la SWCS sur mon chemin. Sans cette aide précieuse, je serais restée en pleine galère
Non sans espoir d’une vie meilleure, la jeune maman entame alors la procédure d’inscription pour un prêt rénovation, avec la ferme intention d’aménager son domicile. « Il y avait évidemment beaucoup d’appréhension. Allais-je, une nouvelle fois, essuyer un refus ? Nous avions déjà un crédit pour une voiture, j’étais loin d’être sereine. Alors, le jour où nous avons reçu le feu vert pour l’octroi du prêt, ce fut un immense soulagement ! Une fois passée l’étape administrative, j’ai pu compter sur un accompagnement sans faille, sur toute la durée des travaux. »
Aujourd’hui, Kristel peut se mouvoir sans difficulté chez elle. « Nous nous sommes projetés au moment d’élaborer notre projet. Un jour, il est probable que je ne puisse plus du tout marcher. Tout, au rez-de-chaussée, est donc conçu pour la vie en chaise roulante. Je pourrai donc rester toute ma vie dans cette maison, ma maison », ponctue Kristel, non sans émotion.
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Bon à savoir : Notre prêt pour l'adaptation de votre logement s'accompagne de conditions particulières. En effet, la condition d'un logement de plus de 15 ans situé en Wallonie ne s'applique pas dans ce cas. Les habitations plus récentes situées partout en Wallonie peuvent donc aussi en bénéficier !